Je crois que je me suis perdue dans un champ de ronces et je me suis retrouvée ici, sans trop savoir comment.
Mais les fleurs semblaient me regarder, alors j'avançais - bêtement.
La sottise humaine a ça de beau qu'elle nous rend naïfs, ou enfantins.
Et c'est beau à voir, un enfant qui court dans un pré.
Moi, je me roule en boule comme une poussière coincée dans la rosée.
Et je dis bonjour.